Aujourd’hui, nous avons constaté que la phacélie avait bien poussé, si bien que nous avons entre les pommiers un imposant massif de fleurs tout bourdonnant. Les pommiers en ont profité eux aussi puisqu’ils ont un feuillage splendide et de nombreuses branches. Nous allons sûrement pouvoir les greffer comme prévu en août avec les variétés du CRRG; nous avons enlevé les branches trop basses et qui nous auraient gênées.
Le piège à phéromones a fonctionné! Les trois pommiers haute-tige du collège (qui en avaient besoin) ont subit une « taille en vert » et nous avons prévu de plier leurs branches selon la technique de « l’arcure ». Nous donnerons plus de détails sur le sujet vendredi!
La phacélie a attiré beaucoup d’insectes pollinisateurs que nous avons photographié et identifié pour le Spipoll.
Mais laissons les élèves nous expliquer ce qu’ils ont retiré de leurs observations scientifiques…
Le Spipoll
«Spipoll» signifie «Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs». C’est un programme de sciences participatives coordonnées par le Muséum national d’Histoire Naturelle et l’Office pour les Insectes et leur Environnement. Il consiste à envoyer des photos d’insectes et de fleurs sur leur site, à les identifier de façon à ce que ces espèces (parfois rares et en danger) soient étudiées et recensées.
Le matin, nous avons commencé par regarder une vidéo explicative sur le «spipoll».
Le principe ?
Prendre des photos d’insectes ou de fleurs.
Pendant combien de temps ?
Il y a deux possibilités : si l’on fait une session flash, on reste 20min, mais si on prend la session longue, on peut, pendant 3 jours, rester + de 20min.
Nous avons fait trois sessions flash et photographié diverses espèces : des syrphes, des bourdons, des abeilles et des papillons. Après avoir mangé dans la permanence (ou chez nous), nous avons trié les photos pour mettre en évidence les insectes. Puis nous les avons recadrées afin de les envoyer à «spipoll».
Texte de Tristan Descamps et Tristan Guerlez
Les bourdons
La description :
Les bourdons sont des insectes pollinisateurs : on les reconnaît à leur grosseur, leurs poils jaunes et noirs qui forment des rayures sur leur corps.
Ils font partie des hyménoptères dans la grande famille des insectes comme les abeilles, les guêpes et les frelons. A ce titre, le bourdon pique mais rassurez vous il est placide et peu agressif ! Il ne pique que si il se sent menacé.
Ils sont essentiels pour la biodiversité car ils sont d’infatigables pollinisateurs.
Leur habitat :
Les bourdons peuvent vivre dans un terrier ou bien dans un nichoir pour oiseaux mais la plupart du temps ils créent un nid eux-mêmes à partir de matériaux naturels (feuilles, herbe, poils, cire et mousse).
Leur mode de reproduction :
La reine pond ses œufs dans des cellules de cire.
Océane Danzin et Léa Mercier
Les syrphes
Nous avons observé plusieurs espèces différentes d’insectes au collège là où nous avons planté des pommiers et de la phacélie en février et en avril mais la plus présente était la Syrphe porte-plume.
Les Syrphes sont des insectes pollinisateurs inoffensifs ( sans dard ) qui font parties de la famille des syrphidae. Son nom scientifique est Sphaerophoria scripta (Sphaerophoria = qui porte une boule et scripta = relatif à l’écriture). Cet insecte mesure un peu moins d’un centimètre. Elle a un corps allongé et une tête globuleuse.
Les Syrphes se camouflent en faisant apparaître des rayures jaunes et noires, qui leur donnent une apparence de guêpe, ce qui leur permet de rester tranquilles et de ne pas être embêtées, par nous, les humains.
Nous les avons trouvées sur des fleurs de phacélie, roses, etc.
Nous les avons prises en photo pour mieux les étudier. Pour cela, il faut être rapides et discrets car ces insectes sont très rapides et facilement effrayés.
XAVIER Léanne et RUDANT Emy.